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Quels sont les principes sur lesquels repose la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ? Alors qu’elle est une préoccupation grandissante de toutes les structures, la RSE peut encore apparaître comme un élément obscur pour les non spécialistes. Rappelons que la RSE n’est pas une idée tout à fait neuve. Elle trouve ses origines lointaines dans la volonté d’encadrer par des règles morales un commerce américain, qui, au XVIIe siècle est parfois anarchique. Elle sera par la suite développée par différents auteurs à partir de la seconde moitié du XXe siècle.
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L’idée d’une responsabilité éthique
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En 2001, l’Union européenne va définir la responsabilité sociétale des entreprises : selon elle cela consiste d’abord dans le respect de principes éthiques. Ainsi, selon l’Union européenne, la RSE signifie pour les entreprises « non seulement satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables, mais aussi aller au-delà et investir “davantage” dans le capital humain, l’environnement et les relations avec les parties prenantes ».
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L’idée sous-jacente est simple ! L’entreprise doit avoir un impact positif sur trois éléments :
- ses collaborateurs ;
- l’environnement ;
- et la société.
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Non seulement les organisations ont une responsabilité économique et une responsabilité légale, mais elles ont également une responsabilité éthique envers leurs collaborateurs et les citoyens.
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Le développement international de la RSE
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En 2010, l’Organisation internationale de normalisation, plus connue sous le nom de ISO, se réunit et permet l’adoption par 99 pays de la norme ISO 26 000. Cette nouvelle norme a pour objet de rappeler qu’un comportement responsable et respectueux de la société est un facteur clé de la réussite.
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Cette norme repose sur sept grands principes. On retrouve notamment celui du respect et de la promotion des droits de l’homme, de l’amélioration des relations et conditions au travail ou encore la formation et l’implication auprès des citoyens.
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En résumé, la responsabilité sociétale des entreprises selon la norme ISO vise à respecter les règles du développement durable en se fondant sur la règle des 3P :
PEOPLE – PLANET – PROFIT
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En France, de nombreuses entreprises ont commencé à intégrer ces préoccupations. Cependant, des progrès restent encore à faire pour hisser notre pays à hauteur des meilleurs élèves en la matière. Les trois pays dont les entreprises respectent le plus ces critères sont les États-Unis, pionniers en la matière, suivi par le Royaume-Uni et le Japon. La France se place en 7e position juste derrière l’Allemagne.
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La responsabilité sociétale est d’abord une démarche citoyenne !
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Comme le rappelle de nombreux dirigeants et cadres d’entreprises qui se sont pleinement investies dans la démarche, la RSE est d’abord une initiative citoyenne ! Une initiative menée par des citoyens pour des citoyens. C’est la prise en compte par l’entreprise et par l’ensemble de ses collaborateurs de leur environnement social, écologique et institutionnel pour promouvoir la place des individus tant dans la société en général que dans l’entreprise en particulier.
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Aujourd’hui, la prise en compte de l’environnement et des problématiques écologiques occupe une large place dans le développement des politiques de responsabilité sociétale des entreprises. Il est pertinent de travailler avec les acteurs engagés sur ces questions de RSE pour promouvoir également une démarche complémentaire en matière de citoyenneté.
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À l’Institut Arkheia, avec notre programme Académie de la citoyenneté nous proposons de vous accompagner dans une telle démarche complémentaire en élaborant un itinéraire de formations adaptées à votre structure en matière institutionnelle et de citoyenneté au travail.
